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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 14:19

Le petit dernier de mon fils sera, c’est sûr,  pirate dans les Caraïbes.

Son modèle de pirate n’a qu’un lointain rapport avec le mien, je vous l’accorde.

Mais tout de même !

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 14:22

Zoé me prie de publier ce message :

 

 

Ceci est un appel à dinosaure, violette perplexe, rose candide et tutti quanti sans oublier la famille Bergeret.

Tante Jeanne est morte il y a quelques mois. Ma pauvre tête a oublié la date.

L’information a été donnée sur un de nos blogs. Dans un article ? Incidemment dans un commentaire ?

Je n’en trouve plus trace.

Quelqu’un a-t-il pensé à noter l’information ?

Si oui, répondez-moi, s’il vous plait, sur ce blog.

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10 mai 2012 4 10 /05 /mai /2012 15:13

« Cette enfant n’a pas de cœur ! »

Combien de fois ai-je entendu cette phrase.

« Cette enfant », c’était moi.

 

Qui m’accusait?

Les tantes de mon père, à coup sur.

Ma mère ? Je ne crois pas. Ni sa famille. Non.

C’était la famille adverse qui me reprochait cette absence …

Absence de quoi, au fait ?

Ils disaient aussi « Elle est indifférente à tout ». Cela était peut-être vrai.

 

J’ai longtemps pensé être un monstre.

Peut-être en suis-je un.

 

C’est probablement l’évidence de cette indifférence à ma mère qui fait que je ne peux rien raconter de son dernier passage chez moi, passage pourtant bien plus éprouvant que les précédents.

 

Il est trop difficile d’admettre « Je n’aime pas ma mère. Je ne puis pourtant la chasser de ma vie comme je ferais d’un voisin importun parce que je suis attachée à une personne qui n’a, je le sais, jamais existé, la mère parfaite que j’ai cru avoir dans ma petite enfance »

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 11:43

On peut espérer le départ de Sarkozy. Sans plus.

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 10:53

Hier, il s’est produit un événement qui m’a laissée rêveuse.

Comme je souriais à son marmot qui me faisait des grâces, une gitane a pris ma main et m’a promis pour 2013 une petite-fille que l’on appellerait Pauline.

Je n’en crois rien.

Mais pourtant, pourquoi pas ? Notre cadet qui vient de se marier pourrait bien avoir un bébé en 2013, et pourquoi pas Pauline Bergeret ? Logique, non ?

Je sais. Dans la véritable fiction, Pauline est la fille de Lucien. Mais dans la véritable fiction, Lucien n’est pas marié à Charlotte, que je sache.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 16:30

À propos de Todo Modo, je parlais récemment d’un « très éclairant passage sur Pascal, les Pensées, de la 460 à la 477 ».

Sciascia citait une pensée de Pascal, selon lui la numéro 460, et j’espérais la Lumière de la lecture des 17 suivantes.

 

Ici, un aveu s’impose : Pascal ne figurait pas dans notre bibliothèque.

 

Soucieuse donc de connaitre les Pensées 461,462,…,477, après de vaines recherches sur le site Gallica, je fis l’acquisition, chez mon libraire favori de l’œuvre de Pascal dans l’édition de la Pléiade.

 

Flute !

J’aurais dû m’en douter !

La numérotation n’est pas de Pascal, mais des éditeurs successifs !

La table de correspondance fournie par la Pléiade entre les principales éditions ne me permet pas de retrouver mon texte !

 

Et voilà Lucien qui, pris de passion pour Pascal, ne le lâche plus.

 

Enfer !

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 09:47

Certains, dont je ne suis pas, pensent qu'il n'y a pas de Littérature sans métaphore.

Certains--parfois les mêmes--parlent souvent--trop souvent--de métaphore, d'oxymore et autres tropes.

 

Se méfier de la métaphore, souvent synonyme de cliché.

Exprimer ce que l'on sent avec un langage simple, même plat peut-être, n'est pas facile mais souvent efficace.

 

Si la métaphore s'impose, pourquoi pas? 

Plus tard.

 

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 12:10

Je vais tenter d’en finir avec ce récit, laborieusement commencé en Décembre dernier, que je me décide à intituler Conte de Noël .

 

Cela remonte à la nuit du 24 au 25 Décembre 1958, qui se trouvait être le troisième anniversaire de la mort du plus jeune frêre de ma mère

Mon oncle Gérard, leur ainé, avait souhaité nous avoir tous à Noël.

Je ne crois pas qu’il ait voulu la coïncidence des dates; il éprouvait simplement le besoin de retrouver une tradition familiale interrompue par la tragédie. Dans la famille de ma mère, où le lien familial était fort--quand mon père parlait d’eux, il disait « la tribu »--on fêtait Noël en respectant la tradition, repas familial, sapin, crèche, cadeaux pour les petits, mais cela n’allait pas jusqu’à l’assistance1 à la Messe de Minuit.

Quand j’écris que mon oncle avait souhaité « nous avoir », je ne fais que répéter la formule consacrée, celle qu’il avait probablement utilisée, celle que j’ai si souvent entendue  alors et par la suite : « J’espère que nous vous aurons pour Noël (ou pour les vacances,…)» ;  dans le choix de ce verbe, il faut bien entendre ce qu’il dit innocemment : « J’espère que vous viendrez m’aider à réaliser l’idée que je me fais de vacances (ou d’une fête réussie, ou d’un Noël parfait…) »

 

Il nous avait donc.

Pendant le repas, il avait proposé d’assister à la Messe de Minuit avant d’entamer le réveillon.

Et, à l’exception du mari de ma tante qui n’entrait jamais dans une église et qui avait pu prendre prétexte de la nécessité de coucher et de garder les plus petits, nous voilà tous à la Messe.

Pour moi, malgré mon athéisme de fraiche date—à la fin de l’année scolaire précédente, celle de Seconde donc, j’avais définitivement renoncé à croire à l’existence d’un dieu après de longues discussions avec l’aumônier du lycée--, je n’étais pas mécontente d’assister à cette messe folklorique dont je n’avais jusque là qu’une connaissance littéraire.

 

Tout allait bien. On avait chanté Minuit Chrétien, Le Gloria,… En fait, je ne me rappelle presque rien, sauf ceci : un mouvement se fit, convergeant vers le chœur, et je compris qu’il s’agissait d’aller baiser les pieds du Petit Jésus en plâtre que l’on venait de retirer de la crèche.

Je ne pouvais y aller ; si assister à un spectacle m’était permis, en revanche je ne pouvais me soumettre à cette ridicule comédie.

Je dis à ma mère que je n’irais pas.

« Pourquoi ?

--Je ne crois plus en Dieu.

--Tu ne vas pas nous faire remarquer. » 

J’y suis allée.

J’ai fait le simulacre.

 

Je ne le lui ai jamais pardonné.

 

Que serait-il arrivé si j’avais résisté ?

Sur l’instant, rien sans doute. Elle aurait reculé devant le scandale.

 

Ensuite ? Des cris, des irruptions dans ma chambre à n’importe quelle heure, sans respect de mon sommeil.

 

J’ai cédé comme toujours. Avec elle l’unique solution était la fuite.

 

Quatre ans plus tard, j’ai fui.

 

Notes

1 Pour l'"assistance" à la messe de Minuit que me reproche certaine "passante" j'ai éprouvé la même gêne qu'elle.

Cela tient au fait que dans le sens "action d'assister à', le mot assistance est devenu désuet, mais pas incorrect pour autant; Cliquer ici pour plus de détail.

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:28

Todo modo de Leonardo Sciascia.

Je viens de le relire.

 

Voilà quelques temps, j’écrivais : «Cela commence avec Kant et se termine avec Gide. », négligeant rien moins qu’un très éclairant passage par Pascal, les Pensées, de la 460 à la 477.

 

J’écrivais plus loin : «Fut-ce parce que cela se terminait sur Gide que, le volume refermé, j’ai ouvert le Journal des Faux Monnayeurs précisément à portée de ma main à cet instant-là ?

« …Encore que les fins précipitées me plaisent, et que j’aime à donner à mes livres l’aspect du sonnet qui commence en quatrains et finit en tercets. Il me parait toujours inutile d’expliquer tout au long ce que le lecteur attentif a compris ; c’est lui faire injure… » »

Eh bien, non ! Le passage cité par Sciascia suffit à suggérer…

 

Je terminais ainsi : «Alors, oui, peut-être, la quatrième de couverture qui annonce « …Survient la police. Un troisième meurtre enfin, celui de don Gaetano. Il sera élucidé, certes, mais »c est ce que je dis toujours, moi, mon cher commissaire, toujours : ce qu’il faut trouver, c’est le mobile, le mobile… » n’est pas si mensongère qu’il me paraissait …

Il me manque le mobile. Peut-être. »

 

Je reste d’accord avec moi-même.

Et j’ajoute : « Je suis allé tuer don Gaétano, dis-je. »

Limpide, mon cher commissaire

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 19:16

L'unique but de cet article est de lutter contre l'invasion de ce blog par la publicité!

OUST !

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