Des mots que je hais

Loin d'approuver  la revendication de féminisation des noms de métier --qui diantre peut avoir envie d'être ingénieure, professeure,  écrivaine, auteure, --  je souhaiterais l'abolition des féminisations déjà en vigueur.

 Foin donc des institutrices, agricultrices,  voire académiciennes.

Si deux mots existent , leurs contenus sont différents ; or, le sexe ne doit jouer aucun rôle dans le métier de professeur, ni dans celui d'ingénieur ou celui d'écrivain.

Je souhaiterais l'abolition des genres féminins et masculins et leur remplacement par un neutre chaque fois que la différence sexuelle n'est pas en jeu, c'est-à-dire la plupart du temps.

Devant la difficulté et l'ampleur des modifications nécessaires, je me contenterais du statu quo, mais de grace, n'aggravons pas les disparités professionnelles sous prétexte de féminisme.

Charlotte Bergeret , être humain