16 mai 2010
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Je vous ai déjà parlé ici de mon blocage bovarien.
Plus tard, je vous confiai là mes espoirs de guérison.
Trois jours plus tard, j'étais parvenue à la moitié du roman.à peine: lecture très lente donc.
Je lisais Madame Bovary au coucher et je relisais Les Mémoires d'Outre-Tombe dans la journée ( mon intérêt pour Chateaubriand s'explique par le diffusion à ce moment-là à la télé d'un Chateaubriand désastreux )
Pendant notre voyage à ***, je n'ai pas lu une ligne, depuis notre retour pas davantage.
Sommes-nous revenu à la situation initiale?
Published by charlotte-eugénie bergeret
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25 avril 2010
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Conrad est entré dans notre bibliothèque récemment, deux ans au plus. J'ai avalé successivement Lord Jim, Nostromo, L'agent secret, Au cœur des ténèbres, et au détours d'une présentation-préface-introduction j'ai enfin retrouvé Razumov, le Razumov que je recherchais depuis au moins quarante ans.
A huit ans, j'ai vu mon premier film "sérieux", ni les Pieds Nickelés, ni Laurel et Hardy mais RAZUMOV ; j'avais conservé un souvenir assez précis de l'intrigue et du nom de l'interprète : Jean-Louis Barrault
Vingt ans après, je voulus en connaitre le réalisateur. Les dictionnaires de cinéma dont je disposais ne donnait aucun Rasumov interprété par Barrault. Il y avait bien Sous les yeux de l’Occident mais pourquoi aurais-je vu un lien?
Et voilà , dans la préface à L'agent secret ( ou Nostromo ou Lord Jim ) , un résumé de Sous les yeux.. , une intrigue que je reconnais, un nom que je cherchais partout.
Sous les yeux de l'Occident est dans ma bibliothèque depuis plus d'un an et j'ai peur de l'ouvrir.
Pourquoi?
- Peut-être parce que je crois le connaitre
- Peut-être parce que je sais " que tout cela finira mal "
- Peut-être parce que j'ai trop pleuré à huit ans
- Midinette?
Le film était bien sorti sous les deux titres. Le réalisateur en était Marc Allégret!
Published by charlotte-eugénie bergeret
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22 avril 2010
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18:25
Parmi les titres de ma bibliothèque que je ne me décide pas à ouvrir celui dont le cas est peut-être le plus curieux est Madame Bovary.
Voilà quarante ans qu'il attend ( j'en ai 67 ) .
Je ne l'ouvre pas parce que je le connais, ou crois le connaitre, trop.
Je pense l'avoir déjà lu. C'est fort probablement le cas, vers quinze ans sans doute, mais ce n'est pas sûr.
Il est tout aussi possible qu'en ayant lu trop d'analyses, ce souvenir soit imaginaire.
Il est également possible que je ne l'ouvre pas pour avoir entendu quelqu'un me dire quelque jour : "Ma chère Charlotte, vous êtes une Emma Bovary".
Charlotte Bergeret
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