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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 09:47

Certains, dont je ne suis pas, pensent qu'il n'y a pas de Littérature sans métaphore.

Certains--parfois les mêmes--parlent souvent--trop souvent--de métaphore, d'oxymore et autres tropes.

 

Se méfier de la métaphore, souvent synonyme de cliché.

Exprimer ce que l'on sent avec un langage simple, même plat peut-être, n'est pas facile mais souvent efficace.

 

Si la métaphore s'impose, pourquoi pas? 

Plus tard.

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 14:59

Prunelle

Ne parlons pas de la prunelle de Madame Maigret, qui d’ailleurs serait plutôt de l’eau-de-vie de framboise selon les mémoires du commissaire.

Parlons de la prunelle des yeux dont on peut se demander pourquoi elle remplace l’iris dans la plupart des romans (cela vaudrait d’être vérifié).

Trouvé chez Simenon dans Maigret[encore lui] et l’homme seul : « Elle a les yeux un peu fixes, les prunelles délavées de celles qui ont beaucoup souffert… »

Sans crier au chef-d’œuvre, …

 

 

Voilà ce que je trouve dans un fichier que j’avais intitulé Clichés, métaphores et calembredaines …

Un titre, un fichier ouvert,…, oublié,…, comme toujours.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 12:32

En farfouillant dans mes fichiers, je retrouve ceci, dans le dossier Baratins, sous le titre Notes plus ou moins quotidiennes--un projet visiblement oublié--:

 

 

Si tu ne notes pas instantanément cette idée fugace, il n’en restera rien.

Et qui s’en souciera ?

 

Quand le philosophe prétend que la seule question qui se pose aujourd’hui à la philosophie est : « Qu’est-ce que la philosophie ? » fait-il de la littérature ?

Cela ne retire rien à l’estime que je porte à la littérature quand elle n’est pas le fait du philosophe qui ne voit pas d’autre question pendante que : « Qu’est-ce que la philosophie ? »

 

Quand le littérateur( ?) prétend que la seule question qui se pose aujourd’hui à la littérature est : « Qu’est-ce que la littérature ? » fait-il de la philosophie ?

La littérature n’a pas de question à se poser.

Le littérateur( ?) peut se poser toute les questions du monde.

Et y répondre si bon lui semble.

 

Plusieurs semaines plus tard :

J’aurais dû noter le nom du philosophe qui prétend que la seule question…et cetera…

BHL peut-être ?

 

Questions :

De la question ou de la réponse, lequel est le plus important ?

Dans un livre, je cherche des réponses ou des questions ?

En supposant que j’y cherche autre chose qu’un moment de détente.

Supposition gratuite.

« Un moment de détente » ; mais de quoi s’agit-il ?

 

 

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 19:13

Aujourd’hui, mon fils m’a appelée pour me demander d’aider le sien—mon petit-fils donc-- à retrouver l’auteur d’un poème.

On m’envoie le texte par mail, je cherche, je ne trouve pas, j’avoue mon échec.

 

« Ahaha ! », comme dirait Clopine.

 

C’était une farce.

 

Voici l’œuvre, sans oublier le nom de l’auteur :

 

 

Dans le regard du poète

 

Jai vu des temps oubliés les regrets et les doutes,

Les tristes pensées, les joies éphémères,

Les douces illusions et leurs souvenirs amers

Dans le regard du poète.

 

Jai vu la mélancolie des mots enchaînés

Le rythme maîtrisé du flot de ses pensées

La mélodie entêtante des vers écoulés

Dans le regard du poète.

 

Jai vu des ombres, des visages,

Des silhouettes et des paysages

Ressurgissant du passé comme des fantômes muets

Dans le regard du poète.

 

Jai vu des tableaux tracés à la plume

Des vallées esquissées par une encre délavée

Des rivages, des montagnes et des plaines comme enlacés

Dans le regard du poète

 

Jai vu des tempêtes lapaiser, dautres lembraser

Des orages lenivrer et des vents le transporter

Pareil à la muse par son âme délaissée

Dans le regard du poète

 

 

                                                                     Le Fils de Charlotte

 

Cela, c'était hier.

Aujourd'hui, 5 Juin, je lis chez Eric Chevillard :

 

À peine germé et tout pantelant déjà de nostalgies, de plaintes et de regrets – le saule pleureur ? Le poète.

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 13:59

« Ecrire est sans doute  la chose la plus naturelle pour quelqu’un qui lit depuis « toujours », un prolongement nécessaire » écrivais-je ici il y a peu, et cela m’a rappelé ce que je pourrais appeler « mes premières tentatives littéraires » qui ne furent finalement ni pire ni meilleurse que celles qui leur ont succédé.

 

Dés que j’ai été capable de lire « une histoire », j’ai découvert, inventé même, un nouveau jeu pour mon usage exclusif, me raconter une nouvelle version de l’histoire que je venais de découvrir, une nouvelle version pour laquelle je créais un nouveau personnage, un personnage qui était toujours moi, mais un moi déjà variable, ce « Je » tellement rabâché peut-être.

Ainsi, une lecture pouvait alimenter plusieurs versions pendant plusieurs nuits, car c’est le soir, dans mon lit, que commençait le conte ; et cela, jusqu’à la lecture suivante.

Et j’ai sauvé la chèvre de Monsieur Seguin, mon premier grand chagrin littéraire, j’ai sauvé Jeanne d’Arc et Louis XVI et tant d’autres que j’ai oubliés, j’ai obtenu l’indulgence pour la nièce du général Dourakine, j’ai participé aux jeux des « Bons Enfants », j’ai été une bonne camarade d’infortune pour Oliver Twist et David Copperfield, j’ai été pirate dans les Caraïbes où j’ai redressé beaucoup de torts, j’ai été d’une grande aide pour Jean Valjean que j’ai d’ailleurs épousé, et il ne fut pas le seul… Quelle héroïne je fus !

 

J'ai participé aux exploits des Mousqutaires, ne l'oublions pas.

 

Tout cela, je suppose, n’est pas si original. Tous ceux qui ont lu très jeunes ont certainement inventé le même jeu. Peut-on y voir le premier symptôme de la nécessité de l’écriture ?

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 15:36

Voilà quelques temps, à Zoé qui me suggérait de faire un roman de mes démêlés avec ma mère, je répondais « Je n’ai pas de talent » et cela, je le sais pour avoir, depuis si longtemps que je pourrais dire toujours, entrepris et abandonné des poèmes d’abord, des romans ensuite.

 

Un autre jour, je trouvai sur le blog d’Eric Chevillard :

« Pourquoi vous pas, répondis-je un jour à la sempiternelle question posée aux écrivains – pourquoi écrivez-vous ? – alors que jamais l’on n’enquête sur les motivations pourtant bien curieuses sans doute des quincailliers ou des tondeurs de chiens. Écrire, c’est très simplement tirer quelque chose de ce que l’on voit, de ce que l’on éprouve, de ce que l’on vit, travailler ce matériau brut, reconvertir cette énergie, non pas seulement subir ce qui nous arrive. Alors oui, je reste surpris que la majorité des hommes se passe si aisément d’écrire, et même, je n’en reviens pas. »

 

Cela est sans doute aussi la chose la plus naturelle pour quelqu’un qui lit depuis « toujours », un prolongement nécessaire, ou, peut-être, comme l’a dit Calvino, écrit-on un livre  « pour qu’il puisse être placé à côté d’autres livres, pour qu’il entre sur une étagère hypothétique et, en y entrant, la modifie en quelque manière, chasse de leur place d’autres volumes ou les fasse rétrograder au second rang, provoque l’avancement au premier rang de certains autres ».

 

A suivre?

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