J’hésite entre les titres Conte de Noël ou Le Baiser au Petit Jésus ou Chantons Noël.
Chant de Noël sur l’air que l’on voudra
Je hais Noël
J’abhorre Noël
J’abomine Noël
J’ai de l’aversion pour Noël
J’ai en horreur Noël
J’ai une dent contre Noël
Je déteste Noël
J’exècre Noël
Je voudrais fuir Noël
Honni soit Noël
Je maudis Noël
Je vomis Noël
Beaucoup vomissent à Noël
Arrêtons là pour l’instant.
On ne saurait trop le répéter : « JE HAIS NOËL » et je pourrais remplacer Noël par famille …
L’histoire que je souhaite raconter aujourd’hui remonte à la nuit du 24 au 25 Décembre 1958, troisième anniversaire de la mort du plus jeune frère de ma mère.
L’autre frère de ma mère avait souhaité nous avoir tous à Noël.
Cela n’avait sans doute rien à voir, du moins je l’espère, avec la mort de son frère ; je pense qu’il éprouvait simplement le besoin de retrouver une tradition familiale interrompue par cette tragédie ; dans la famille de ma mère, le lien familial était fort : mon père parlait volontiers de la tribu L.
Quand je dis « nous avoir », je ne fais que répéter la formule consacrée que j’ai si souvent entendue alors et par la suite : « J’espère que nous vous aurons pour Noël (ou pour les vacances,…)» ; dans le choix de ce verbe, il faut bien entendre ce qu’il dit innocemment : « J’espère que vous viendrez m’aider à réaliser l’idée que je me fais de vacances (ou d’une fête réussie, ou d’un Noël parfait…) »
Il nous avait donc.
Pendant le repas, il avait proposé d’assister à la Messe de Minuit avant d’entamer le réveillon.
Et, à l’exception du mari de ma tante qui n’entrait jamais dans une église et qui avait pu prendre prétexte de la nécessité de coucher et de garder les plus petits, nous voilà tous à la Messe.
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Voilà ce que j'avais prévu de publier le 24 Décembre 2011.
Je terminerai peut-être en 2012 ...
Il s'agit d'un épisode de ma vie qui me tient à coeur, autour duquel je tourne, changeant d'angle d'approche à chaque phrase, incapable de raconter simplement.
On aura compris que l'événement douloureux se place au cours de cette Messe de Minuit qui fut, pour moi, la dernière et, autant que je me souvienne, l'unique.